Marche (Paris-Colmar) / Pascal Maréchal, référence 2009

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CHATEAU-THIERRY (Aisne). S’il n’a pas forcément le physique requis, le Castel n’en demeure pas moins le dauphin lors de la dernière édition. Et il faudra encore compter avec lui cette année…

Les deux Maréchal (Pascal à gauche) chercheront à rallier le Haut-Rhin, coûte que coûte.

PETIT, râblé, sujet à la saute de poids quand il relâche l’entraînement, Pascal Maréchal n’a pas la morphologie du pur marcheur, style David Regy ou Urbain Girod.

Chez lui, le courage, le dépassement de soi guident ses pas. D’où l’admiration du monde de la marche devant les performances du Castel dont le point d’orgue reste, pour l’heure, sa 2e place à Colmar en 2009.
Parti sur le mode tranquille, il a progressé régulièrement et doublé un à un les favoris, tous défaillants. Une véritable hécatombe.

Voir Colmar…

« C’est vrai qu’ils se sont troué cette année-là mais l’histoire ne replace pas les plats », tempère le cuisinier, histoire de ne pas se laisser emporter par un vent d’optimisme.
N’empêche, ce parcours référence lui servira de trame sur cette édition 2011 malgré la crainte « d’évoluer sur un nouvel itinéraire, dans un contexte différent ».

Contrarié au début du printemps par des problèmes musculaires qui ont, quelque peu, haché sa préparation, il déclare, avec malice, « ne pas trop savoir où j’en suis ».

Et d’ajouter, toujours vague : « On verra bien, je vais gérer, j’aviserai au jour le jour ». Refrain connu avec un homme peu enclin à dévoiler ses batteries.
Il faut donc le pousser dans ses derniers retranchements pour qu’il lâche timidement l’objectif, « aller au bout ».

En touchant Colmar avec son équipe d’encadrement composée d’une dizaine de personnes, Pascal Maréchal sait bien qu’il sera en bonne place au classement car ils ne seront pas légion à terminer.
Et comme il aime bien le travail fini

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