24 heures à la marche : les Castels au top niveau

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Nos trois marcheurs castels ont du talent et beaucoup de courage. Ils l’ont une nouvelle fois démontré aux 24 heures de Château-Thierry en se mêlant à la lutte pour les premières places.

Après deux ans d’absence, Philippe Morel a effectué son grand retour sur

le circuit castel. 3e de Paris-Colmar en 2007, il s’est retiré des compétitions après cet exploit, n’ayant pas apprécié le comportement des organisateurs à son égard. Ces derniers avaient en effet bouclé le protocole d’arrivée pendant que « Fifi » satisfaisait au contrôle antidopage…

En 2008, point de Philippe Morel sur les grands rendez-vous, au grand dam de ses fidèles supporters, toujours nombreux en Omois. Il s’est alors découvert une passion et des capacités pour les épreuves mixtes (marche-course à pied) sur 24 heures. Sa présence à Château était motivée par la préparation d’une course de ce type, le 1er mai dans le Morbihan. Mais cet homme sensible et fidèle en amitié a aussi écouté son cœur : « Je suis également venu ici car il s’agissait de la 30e édition. Je devais bien ça à mon club ». Pour l’heure, Philippe Morel n’envisage pas de revenir à la marche seule mais la remarquable façon dont il s’est mêlé à la lutte pour la victoire lui fera peut-être changer d’avis. Beaucoup l’espèrent.

Maréchal en forme

De son côté, Pascal Maréchal est parti « sans taper dedans ». 14e après 25 kilomètres, il a entamé une progression régulière. 9e à 22 heures, samedi, il est passé en 7e position au petit matin, dimanche. Le Cerisien et ses 47 ans était en passe de réaliser une nouvelle prouesse depuis la guérison des lancinants maux de ventre, à l’origine de tous ses soucis.

De (presque) vingt ans son cadet, Cédric Varain poursuivait, hier matin, son objectif de s’approcher au plus près des 190 bornes. 9e après 25 km, il a effectué un début d’épreuve avec les meilleurs « un peu trop rapidement » selon son entraîneur Guy Legrand. En soirée, le 2e du Colmar, promotion en 2007, connaissait une petite baisse de régime mais pointait encore à une prometteuse 12e place sur le coup de 23 heures, samedi, deux rangs plus bas quelques heures plus tard, alors que le froid engourdissait les muscles et que certains rétrogradaient sérieusement au classement.

Après s’être arrêté pour soigner quelques bobos, Cédric Varain devait repartir de plus belle avec l’espoir d’en finir au mieux.