Championnats de France de semi-marathon : Bastos y va pour l’honneur

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José Bastos met un point d’honneur à honorer sa qualification. Près de 75 % des qualifiés axonais pour Cavaillon n’ont pas confirmé leur engagement. Le sociétaire de l’AC Château-Thierry lui, s’y rend avec ambition.

IL y a ceux qui se qualifient par hasard, ceux qui le font pour la gloire et d’autres pour le simple plaisir. Damien Labroche est de ceux-là. Alors que sur les 30 Axonais ayant réussi le temps qualificatif, seuls 7 ont confirmé leur engagement pour les championnats de France qui se disputent ce dimanche à Cavaillon, José Bastos, lui, assume complètement sa participation.
Le sociétaire de l’AC Château-Thierry compte bien profiter de son séjour dans le Vaucluse pour « se refaire une santé ».
José, vous êtes l’un des rares spécialistes régionaux à vous rendre aux France du semi…

« Chez nous, à Château-Thierry, c’est presque une question d’honneur. Le président du club, Claude Dogny, souhaite que les athlètes honorent leur qualification, même si les chronos étaient très abordables pour Alois Moutardier, Romuald Depaepe ou moi. »

Vous y allez avec quelles ambitions ?

« Pour me refaire une santé après ma blessure au mollet. Ma qualification, je l’ai acquise à Saint-Quentin (1 h 12’37, titre régional en prime) avant d’enchaîner sur le marathon de Nantes, bouclé en 2 h 39. Malheureusement, je me suis blessé par la suite et j’ai simplement rendu service lors des Interclubs et à l’occasion de quelques meetings. »

« Récompense »

Un semi-marathon à la mi-septembre cela signifie une préparation menée en plein cœur de l’été…

« C’est vrai, ce qui explique aussi que je n’ai pas effectué une vraie préparation. D’ailleurs, elle a été courte (4 semaines). Je sais que je ne serai pas à la fête mais avec mon expérience et mon acquis aérobie, je vais m’accrocher. »

Cavaillon, ce n’est pas la porte à côté…

« C’est un beau déplacement. Je me dis que quoi qu’il arrive, cela me servira. Je suis aussi un organisateur, donc j’y vais pour découvrir, apprendre. »
Comment expliquez-vous cette désaffection départementale pour ces championnats ?

« Il y a la concurrence des trails, des courses nature. Et puis, lorsqu’on possède le niveau régional, voire interrégional, on n’existe pas aux championnats de France. On subit la course. Seule consolation : espérer battre son record. »

Un aller-retour de plusieurs centaines de kilomètres, ça fait réfléchir…
« Je prends ça comme une récompense personnelle et pour mon club. Cette course, je l’intègre dans une préparation qui, au cas où tout se passe bien, pourrait me permettre de participer au marathon de Reims, support des championnats de France vétérans. J’ai même décidé de rester quelques jours de plus dans le Vaucluse, une façon de joindre l’utile à l’agréable. »

Recueilli par G.K.
LES AXONAIS AU DEPART. - Martial Theatre (Asptt Saint-Quentin), Jacques Faucon (CA Fresnoy-le-Grand), Edith Cardon, Augusto Da Costa, Annick Hachet, Gaston Basquin, Alain Guille (ASG Gauchy), José Bastos (AC Château-Thierry), Ines Dos Santos (CA Belleu).

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