MARCHE (Paris - Colmar) / Maréchal dans la cour des grands

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Il marche, il marche l’infatigable Pascal Maréchal…(ici accompagné par florian Letourneau)

Aisne. Quatrième au terme d’une édition 2011 qui a marqué les esprits avec seulement six arrivants, le Castel Pascal Maréchal a une nouvelle fois attiré à lui les regards admiratifs. Les muscles encore engourdis, il pense déjà à la prochaine édition… pour surprendre encore ? Sans doute.

CE que Pascal Maréchal a fait sur ce Paris Colmar est très costaud. N’oublions pas qu’avec ses ennuis musculaires du début d’année, il a pris le départ avec une demi-préparation dans les jambes ». Le marcheur appréciera sans aucun doute l’hommage de Claude Dogny, son président à l’Athlétic Club de Château-Thierry.
D’autres n’ont pas manqué de le complimenter à l’instar de Jean-Claude Toison, l’ancien organisateur des 200 km, sur les bords de la Marne : « Tu es devenu l’égal des grands marcheurs castels ».

« Je n’ai aucun regret… »
Ancien vainqueur, Jean-Claude Gouvenaux y est allé, lui aussi, d’un couplet élogieux : « Il nous a encore émerveillés par son courage. Si sa puissance l’emmène, son mental hors du commun le transporte vers les sommets ». Le dernier mot à son entraîneur Guy Legrand : « Pascal a démontré une nouvelle fois qu’il avait la caisse ».
Troisième samedi à la mi-journée, à quelques heures de l’arrivée, Pascal Maréchal a bien tenté de contenir l’offensive du Francilien Gilles Letessier (4e). En vain : « Il m’a mis la pression dès le départ de Corcieux. J’ai été doublé par un grand monsieur. A ma décharge, je souffrais de la selle, je n’ai donc aucun regret ».

Sur les talons d’Osipov

S’il analysera avec Guy Legrand « à tête reposée » l’ensemble de son périple, il a encore en mémoire les cent bornes avant le repos de Baccarat, le leader Osipov en point de mire : « J’étais tout près, je l’ai titillé, je ne pensais pas être capable d’embêter les plus grands. J’ai sans doute pris conscience en ces instants-là de mes véritables possibilités ».
Le témoignage du Suisse Urbain Girod - « Il m’a avoué qu’il me craignait » - et la comparaison des écarts avec 2009 étayent son propos et le confortent dans son désir de remettre le couvert l’an prochain. « Osipov m’a devancé de sept heures il y a deux ans, de deux heures trente cette année sur un parcours ô combien plus difficile. Et je me dois de revenir car j’ai trop d’amitié pour toutes les personnes qui croient en moi ». Sacré bonhomme.

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