Corrida de Château-Thierry Bastos toujours vert

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José coté course

A midi, quand les inscriptions débuteront, le rideau s’ouvrira, je prendrai alors le temps de déjeuner, de m’hydrater et de penser à la course ». L’organisation de la corrida de Château-Thierry, cet après-midi sur les bords de la Marne, peut compter sur un chef d’orchestre nommé José Bastos.

Licencié à l’ACCT depuis l’âge de cadet, il en est devenu une des figures emblématiques. « Depuis deux jours, tout est calé. J’ai délégué, j’ai apporté des réponses sur le terrain. Nous avons tous (la quarantaine de bénévoles) rendez-vous ce matin à 9 heures ».

Organisateur, José Bastos n’en laisse pas moins de côté sa motivation. « Le milieu du peloton, ça ne m’intéresse pas ». Le vainqueur sortant est à point malgré l’impossibilité de prendre part au cross du Téléthon à Soissons, où il envisageait se frotter à son copain De Paepe… qu’il retrouvera sur sa route cet après-midi.
Les annulations du cross de Reims et de la course de Noël, à Meaux, également prévus aujourd’hui, pourraient valoir à l’épreuve castelle une participation relevée.
Outre Depaepe, le Meldois Franck Lejeune, sensiblement du même niveau, le Columérien Samuel Rodriguez pourraient être de la partie sans oublier l’Ardennais Romain Sophys, déjà vainqueur à Château.

Futur vétéran… ambitieux

S’il se déclare « programmé » pour les Départementaux du 9 janvier à Monampteuil, José Bastos n’a pas l’intention de négliger l’étape castelle, un circuit entièrement plat de 1,200 kilomètre tracé autour du quartier de l’Île. « Pour gagner, il faudra tourner aux environs de 3’50 au tour. Je peux finir en 23’30 et viser le podium ».

A Monampteuil, José Bastos disputera son dernier championnat de l’Aisne chez les seniors. 2011 ne prendra pas pour autant l’allure d’une tournée d’adieu pour le futur quadra que la compétition anime toujours d’un enthousiasme débordant : « Je vais devenir un très jeune vétéran pour trois ou quatre ans et la boucle sera bouclée ».

Son programme ? « J’irai sur plusieurs terrains et je verrai comment la mécanique fonctionne ». Nul doute qu’elle répondra aux sollicitations de cet homme sain de corps et d’esprit. La piste demeure un terrain de prédilection. Il y a réussi de très bonnes choses et franchi « une barrière psychologique » en couvrant, à Saint-Maur, un 5.000 m en 14’57. Le cross « et la prespective d’un bon championnat de France, en 2012 à Compiègne » le motive toujours autant.

Quant au semi-marathon, ses chronos lui autorisent l’espoir d’entrer dans la tranche des trente meilleurs vétérans de l’hexagone. Une seconde, et peut-être riche carrière, se profile pour José Bastos.

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